400 appels de plus au Comité logement Rive-Sud

La crise du logement continue de sévir dans la région. À l’approche du 1er juillet, plusieurs vivent le stress de ne pas avoir un toit adéquat au-dessus de leur tête. Une situation que constate le Comité logement Rive-Sud qui dit être débordé par le nombre d’appels.

«La situation ne s’améliore pas, confirme Marco Monzon, directeur général du Comité logement Rive-Sud. On travaille, avec l’aide de partenaires, à trouver des mesures d’urgence.»

En même temps, avec un échéancier aussi serré, les solutions sont peu nombreuses. M. Monzon a laissé savoir que par le passé, il était possible de dénicher des logements de dernière minute. Mais la situation s’est détériorée au fil des ans.

«On parle de taux d’inoccupation bas partout, laisse-t-il savoir. Autour de 1 %. Mais ce que ce chiffre ne dit pas, c’est le prix de ces logements. Ce n’est pas nécessairement ce que les gens ont la capacité de payer.»

Des appels plus tôt

Le Comité logement Rive-Sud a décodé que la situation ne s’améliorait pas puisque les appels de gens craintifs ont résonné plus tôt cette année. Ils sont également plus nombreux. «On a compilé nos statistiques à la fin du mois de mars et on a constaté 400 appels de plus que l’an passé, a précisé le directeur général du Comité logement Rive-Sud. Pour un total de 3200 dans la dernière année. Les gens nous disent qu’il n’y a pas plus de logements disponibles et que ceux qui restent sont plus chers pour les ménages à faible revenu.»

D’autres campements à prévoir ?

La crise du logement exacerbe le phénomène de l’itinérance. À Longueuil, les campements ne passent pas inaperçus. «La tendance est très lourde, mais l’itinérance n’est pas juste une question de logement, explique M. Monzon. Mais les campements viennent démontrer qu’il y a un enjeu de société préoccupant.»

Déjà, son équipe pouvait identifier un profil type de la personne vulnérable à se loger. Mais dans un contexte économique précaire, personne, ou presque, n’est épargnée. La classe moyenne peine aussi à se trouver un logement. 

La responsabilité des villes

L’an dernier, le Chantier territorial en logement social, regroupement au sein duquel on comptait le Comité logement Rive-Sud, avait contacté les municipalités de la MRC du Roussillon afin de les inviter à faire partie de la solution à la crise du logement.

«On a eu quelques rencontres avec des élus, fait remarquer M. Monzon. On fera des relances bientôt, mais je sens qu’il y a beaucoup moins d’engouement. Il y a des initiatives lancées, mais j’ai l’impression que beaucoup de villes ne savent pas par où prendre la situation.»

Il a aussi observé que certaines villes semblaient vouloir se dégager d’une quelconque responsabilité sur le phénomène. 

Il est d’avis que les villes peuvent protéger le parc locatif afin d’éviter la transformation en logements temporaires de type Airbnb. «Il faut protéger les logements des soubresauts du marché, a-t-il lancé. Les villes doivent aussi se doter d’un règlement sur la salubrité.»

Il salue le projet de Loi pour contrer les évictions, mais il se désole de voir qu’il ne va pas assez loin pour contrer tous les stratagèmes utilisés par les propriétaires. 

Violence et démissions constatées au sein du personnel de soutien scolaire

 

Les dirigeants de la Fédération du personnel de soutien scolaire (CSQ) ont profité de leur passage dans la région pour manifester leur préoccupation face à un phénomène de violence dans les écoles qui entraîne un nombre important de démissions dans les centres de services scolaires de la Montérégie.

Le personnel de soutien scolaire compte notamment le personnel administratif, d’entretien ménager et éducateurs spécialisés, entre autres. Depuis 5 ans, on a enregistré plus de 2700 démissions au sein du personnel de soutien scolaire en Montérégie, excluant les départs à la retraite (voir tableau). 

Pour Carol-Anne Dupré, présidente par intérim du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs, les raisons derrière ces démissions sont variées. « Le manque de reconnaissance, les conditions de travail précaires, le manque de ressources et la surcharge de travail sont autant de facteurs qui poussent le personnel de soutien scolaire à prendre la décision difficile de quitter leur emploi dans le domaine de l’éducation ».

Des coups, des injures etc.

Un sondage mené auprès du personnel de soutien scolaire du Centre de services scolaire des Trois-Lacs, dans le secteur de Vaudreuil-Soulanges, révèle que plus du tiers des répondants (35%) se dit victime de violence physique, principalement de la part d’élèves. Un phénomène qui inquiète leur syndicat.

Les gestes de violence portées à l’égard du personnel de soutien s’inscrivent dans ces diverses problématiques. Le sondage mené auprès des 5127 syndiqués, dont 180 au CSSTL, fait état de cris, se faire lancer un objet, des coups, égratignures, morsures, bousculades et propos injurieux.

Le vice-président aux relations de travail et à la vie professionnelle de la Fédération, Dominic Latouche, fait valoir qu’il n’y a pas suffisamment de mesures prise en matière de prévention pour réduire la violence.

Il estime que le Plan de prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles, présenté par le ministre Bernard Drainville tarde à offrir des mesures concrètes et immédiates. Mme Dupré ajoute que les directions d’école ont aussi le réflexe de banaliser ce genre de gestes et offrent peu de soutien.

Il en résulte une hausse des démissions du personnel et incidemment une perte d’expertise considérable, du nouveau personnel à former et une surcharge de travail pour ceux qui restent en poste.

À cet égard, Carol-Anne Dupré précise que « plusieurs de nos membres abandonnent leur poste pour des entreprises de la région, car nous sommes moins compétitifs pour attirer et retenir le personnel… ils sont assurés d’obtenir plus d’heures de travail, une charge parfois moins lourde pour un salaire souvent plus avantageux. »

«Je n’ai peut-être pas gagné 100 000$, mais j’ai gagné tellement plus » -Nabil

Les émotions qui lui sont montées aux yeux lors son élimination, au tout dernier conseil de tribu, n’étaient pas des larmes de tristesse, mais bien de la fierté. Avoir vécu les 42 jours de Survivor Québec et avoir atteint la quatrième place est une immense réussite que Nabil, Brossardois originaire de Châteauguay, «chérira toute sa vie».

Comment as-tu vécu l’épreuve du feu contre André ?

«Quand je suis arrivé au conseil final, j’étais rempli de confiance. Oui, André a sa réputation de maitre du feu, car il faisait le feu au camp et l’entretenait la nuit. Il était toujours à côté. C’est tellement mythique, l’épreuve du feu, pour moi qui suis fan de l’émission depuis des années. Si je me fais éliminer, je vais tout donner et ce sera une façon épique de sortir. Je ne me suis pas fait voter avec mon nom sur le bout de parchemin. J’ai tout donné, c’en était drôle, à revoir. J’étais confiant mais réaliste.» 

Quand tu étais dans le top 4, est-ce que tu sentais que ça allait se jouer entre Ghyslain et Kassandre ?

«Absolument. Mais est-ce que je croyais en mes chances? Oui, car je suis capable d’être en représentation. Eux, ils ne le savaient pas que j’avais un background en représentation [il travaille en relation commerciales]. Mais tu me mets au conseil final, tu me donnes la chance de faire mon pitch, est-ce que ça change le sort ? Peut-être pas, mais j’étais conscient que si j’allais en finale, ce serait contre Ghys et Kass. S’il n’y avait pas eu l’épreuve du feu, on serait allé en finale ensemble. On avait un pacte, et ce n’était pas une promesse de top trois. Je sais que Ghys en a fait une à Deborah, à André, mais nous, c’était une vraie.»

Qu’est-ce qui explique que tu aies réussi à traverser ces 42 jours à Survivor ?

Nabil à la course ! (Photo: Gracieuseté – Productions J)

«C’est clairement mon aspect social et stratégique.  Je savais que ce serait avec mes relations que je pourrais marquer des points. La saison a montré que j’étais proche de Ricky, un peu de Ghys, mais j’avais des liens étroits avec Kass, André, Marilou, Florence. L’information qui circulait, souvent on venait me la confier. Une seule fois, j’ai été blindside, à l’élimination de Marilou. Sinon, je savais où le vote s’en allait et où me positionner pour avoir un impact sur le vote.»

Comment as-tu reçu les critiques de Deborah à l’effet, justement, que tu jouais des deux côtés ?

«Dans la vie de tous les jours, je suis capable de m’obstiner, mais là je me suis resté calme. J’ai mes torts, mais on est dans un jeu. Dans le bas d’une alliance, la seule chance que t’as, et j’avais cette chance, c’est d’avoir de l’information. Ma mission était de briser cette alliance de l’intérieur. Quand tu n’as pas de collier et que tu es vulnérable, c’est ce qu’il faut faire. Elle, vu qu’elle avait un collier, qu’elle était dans une alliance et que ça n’allait pas comme elle voulait, elle voulait me remettre en ligne et que je ne bouge pas… Mais je n’ai aucune amertume. Même après les conseils de tribu enflammés, on avait de bonnes discussions, un gros hug et on respectait l’un et l’autre.»

Qu’est-ce que tu as appris en regardant l’émission ?

Au début de la saison (Photo : Gracieuseté – Productions J)

«Je ne pensais pas avoir passé autant de temps que ça dans ce hamac-là! Je n’ai pas dormi une nuit dedans, on faisait des rotations de 15-20 minutes.

Au début, j ’étais sous-estimé. D’un côté c’est bien, tu n’as pas de cible, mais il y avait un petit côté orgueilleux : on ne me prend pas au sérieux. Et l’immunité de Kass, de voir qu’elle l’avait aussi tôt dans le jeu, qu’elle l’a dit à Jean-Michel au jour 8. Wow ! J’ai été surpris de ne pas avoir cette information-là.»

On a critiqué le fait que tu participais moins aux tâches sur le camp. Est-ce que c’était aussi ton impression ? 

«Quand on est sept, huit joueurs, on n’a pas le choix de se répartir des tâches. Deborah, c’était le riz, André, c’était le feu… En fait, André faisait pas mal tout! Il n’arrêtait jamais! Je lui disais : assis-toi, tu m’étourdis! Avoir une personne comme lui et Seb, qui n’arrêtent jamais, ça te met une pression supplémentaire. Ma tâche, c’était la vaisselle… C’est drôle à dire, mais on a un chaudron et des coquillages qu’on se sert comme ustensiles. On va à la mer, Ricky et moi, et on les nettoie. J’allais ramasser du bois, je faisais la run pour la bouteille d’eau. Quand ça fait 35 jours, juste aller chercher de l’eau demande de l’énergie. Je prenais les bouteilles de tout le monde. Bien franchement, oui, j’en faisais moins que d’autres, mais j’étais un yes man, toujours prêt à mettre la main à la pâte.

Et Deborah, le jour où j’ai été éliminé, m’a dit à quel point je contribue, par ma présence, mes blagues, mon positivisme; c’est une autre façon de participer au camp. On avait un très beau groupe, on avait du fun.» 

Comment ressentais-tu la fatigue et la faim ?

«Au début, tu es sur l’adrénaline. Ce n’est qu’au jour 12 ou 15, que tu te rends compte que tu as vraiment faim. Rendu au jour 17, chaque fois que tu t’assis et te lèves, tu vois des points noirs. Il faut apprendre à vivre avec ça. C’est pour pas mal tout le monde.

Nabil, au début du tournage. Il a perdu 40 lb pendant les 42 jours aux Philippines. (Photo: Gracieuseté Productions J)

Le sommeil est vraiment difficile : il y a de gros vents, des bibittes. Je me réveillais 5-6 fois par nuit, minimum. La fatigue se faisait vraiment sentir. On arrive au 30 jours, je parle à Marilou et j’oublie son nom! C’est dur de faire des phrases qui se tiennent! La fatigue, ç’a été très difficile. Gérer la faim, un moment donné, tu souffres et tu vis avec cette douleur.»

Tu ne dois pas avoir mangé de riz depuis ton retour !

«Pas de riz, mais des sushis. Ce n’était pas si pire. Le riz…non, il y a encore un petit traumatisme! Même là-bas, j’en mangeais pu. Je mangeais deux petites scoops par jour. J’ai perdu 40 lb pendant que j’ai été là. Je les ai repris, car le corps stock tout quand tu recommences à manger. Il y a des jours où je jeûnais littéralement. Le riz ne rentrait juste pu!»

À quel point ç’a fait du bien de dormir dans un bon lit et de bien manger ?

«Les premières nuits, je ne dormais pas beaucoup. Pas plus de quatre heures, mais profondément. Le lendemain de mon élimination, quand je me suis levé, j’ai quand même eu le réflexe de remplir ma gourde et de sortir dehors. Je cherchais Ghys et Kassandre! J’ai vu Deborah dehors et elle m’a dit : mais putain, tu fais quoi avec ta bouteille d’eau?! Et on s’ennuie de manger de la viande, une bonne salade, de boire quelque chose de froid. Notre eau est tiède, ce n’est pas rafraichissant.»

De quoi t’es-tu ennuyé le plus ?

«Quand tu pars du Québec, tu ne joues pas dès le lendemain. Il y a plusieurs jours de logistique, de transport. Tu n’as plus ton cellulaire, plus de contact. Tu n’as pas le droit de parler aux autres joueurs. Tu es dans une bulle. D’avoir des nouvelles de tes proches, c’est de l’or! Même si on est au jour 25, ce n’est pas juste 25 jours, c’est 6 mois dans ta tête! Ma conjointe Amélie… qu’elle ait pris avion pour me rejoindre, ça n’avait pas de prix!  La veille de la journée des êtres chers, j’ai eu la pire journée. Je n’avais pas d’énergie, je tombais à terre. Mais mon mantra, c’était : même si c’est ma pire journée à Survivor, ça reste une des plus belles journées de ma vie.»

Quel a été ton plus beau moment ?

«Mon arrivée sur le tapis à la première épreuve et la victoire de cette épreuve. C’était euphorique! 
Le deuxième plus beau moment, c’est quand on était avec Bayani 2.0, les fameuses soirées casseroles. C’était un moment où on oubliait que la game existait. Que tout le monde prenne place sur la tribune, jase pendant 30 minutes, une heure, on se fait une grosse accolade. C’était un moment humain. Mes deux premières semaines, on dirait que je ne réalisais pas que j’étais à Survivor. Là, j’ai réalisé que, ok, je suis vraiment dans quelque chose de plus gros que nature.» 

Est-ce qu’on te parle beaucoup de ta grande perte de poids que tu as raconté à une de ces soirées ?

«Quand je rencontre du monde, je veux qu’on apprenne à découvrir qui est Nabil, je ne suis pas du genre à montrer sur mon cell : regarde, j’avais l’air de ça, même si j’ai le droit d’en être fier. Mais oui, on me félicite par rapport à ça, et on me dit que je peux peut-être inspirer là-dedans. Si je réussis juste à aider une personne à se prendre en main et s’épanouir autant que moi je réussis à le faire dans les dernières années, je me dis que c’est une vie de changée.
Et participer à Survivor, c’était un rêve. Il y a 10 ans, je n’osais même pas y rêver tellement c’était loin.  Au fil du temps, en reprenant le dessus, j’ai pu participer et j’ai fini quatrième!  Je n’ai peut-être pas gagné le titre et 100 000$, mais tellement plus. Cette expérience est une célébration de mon changement de vie.»

 

Accident sur le pont Champlain : quatre blessés dont un sérieusement

Le passager d’un véhicule impliqué dans un collision sur le pont Champlain samedi matin vers 6 h 40 a subi des blessures jugées sérieuses par la porte-parole de la Sûreté du Québec.

L’agente Élizabeth Marquis a aussi ajouté que le conducteur de cette voiture, un homme âgé dans la vingtaine, avait également été transporté vers le centre hospitalier, mais que son état n’inspirait pas d’inquiétude.

Selon les premières informations, le véhicule qu’il conduisait a, pour une raison inconnue, percuté une autre voiture alors que les deux circulaient en direction sud. Deux femmes, agées dans la cinquantaine, se trouvaient dans cette voiture et elles ont été transportées en ambulance pour traiter des blessures jugées mineures.

Selon l’agente Marquis, l’accident a eu lieu au kilomètre 55,5 à la hauteur de Brossard.

Un reconstitutionniste en scène d’accident et un enquêteur sont attendus sur place pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident. 

Un ralentissement de la circulation est observé dans le secteur.

L’accident a fait quatre blessés. (Photo Le Reflet : Marc Bourbonnière)

Face à face à Saint-Constant

Un face à face est survenu à l’angle du boulevard Monchamp et de la rue Saint-Catherine en soirée le 20 juin.

Selon le lieuntenant Daniel Cyr du Service de police du Roussillon, les deux véhicules circulaient en direction opposée sur le boulevard Monchamp, lorsque l’un d’eux a voulu effectuer un virage à gauche à l’intersection de la rue Sainte-Catherine. Un enjeu de priorité à ce virage expliquerait l’accident entre les automobiles.

Les deux conducteurs, une femme dans la soixantaine et un homme de plus de 70 ans n’ont pas subi de blessures selon le policier. 

Six entreprises exportatrices honorées lors du MercadOr Montérégie

Six entreprises de la Montérégie-Ouest ont été honorées à l’occasion de la remise des prix régionaux MercadOr Montérégie qui s’est tenue le 13 juin à l’hôtel Escad à Brossard.

L’événement organisé par Commerce International Québec Montérégie-Ouest (CIQMO) en collaboration avec Expansion PME, a rassemblé les acteurs clés de la région pour célébrer les réalisations exceptionnelles des entreprises exportatrices.

Les lauréats de la région Montérégie-Ouest sont :

•    Diversification de marchés d’affaires 
o    Hardware Rebels (9392-4116 Québec inc.) (Rigaud)
o    E.C.I. Networks inc. (Rigaud)

•    Croissance soutenue à l’exportation
o    UM inc. (St-Remi)
o    Euthabag (Solutions Vetceterra inc.) (Hemmingford)

•    Leader à l’export 
o    Produits Zinda inc. (Candiac)

•    Coup de cœur : 
o    CCTN Ltée (Saint-Constant)

La région Montérégie-Ouest sera donc fièrement représentée lors du Gala provincial MercadOr qui se tiendra le 14 novembre prochain.

MercadOr Québec est un gala de remise de prix conçu pour célébrer et offrir une visibilité positive aux entreprises exportatrices de toutes les régions du Québec. Chaque édition régionale met en avant les entreprises locales et leur donne l’occasion de briller sur la scène provinciale.

En juillet prochain, un comité national sélectionnera les finalistes provinciaux parmi toutes les candidatures reçues dans le cadre du processus de sélection des finalistes provinciaux. Le 26 août, les finalistes nationaux seront annoncés, marquant une étape clé de cette prestigieuse compétition.

Le point culminant de cette célébration aura lieu le 14 novembre 2024 lors du Gala MercadOr Québec, qui se tiendra pour la première fois dans la ville de Lévis, offrant une occasion unique de reconnaître et d’honorer les accomplissements exceptionnels des finalistes à l’échelle provinciale et nationale.
 

Mon histoire en héritage : la jeunesse et la sagesse réunies dans un projet scolaire à Saint-Constant

Huit élèves d’une classe d’adaptation scolaire de l’école secondaire Jacques-Leber à Saint-Constant ont créé des liens avec des membres du club de l’âge d’or de Saint-Constant cette année grâce à un projet du Carrefour jeunesse-emploi Roussillon (CJE). Intitulé Mon histoire en héritage, l’expérience visait un échange intergénérationnel tout en évaluant certaines compétences académiques.

Le projet s’est déroulé en trois étapes. Les élèves ont d’abord été appelés à faire du bénévolat auprès de membres du Club de l’âge d’or de Saint-Constant. Par la suite, ils ont réalisé des entrevues avec les personnes ainées à propos de leur vécu, le tout filmé par la TVRS. Finalement, le groupe a organisé un lancement officiel le 17 juin dans les locaux du Club de l’âge d’or pour présenter les entrevues devant parents et amis.

Un tapis rouge a été installé à l’occasion du lancement du projet. Sur la photo, François-Louis Rochefort  et Edmond Grenier. (Photo : Le Reflet- Denis Germain)

Une motivation pour l’école

L’enseignante Sue Anne Lacombe a rapidement embarqué dans le projet du CJE. «On a réussi à aller chercher le bon [chez les élèves] avec un projet fabuleux qui a fait en sorte que les jeunes étaient motivés à aller à l’école», se réjouit-elle.

C’est souvent un enjeu pour les élèves de sa classe qui vivent avec des troubles de comportement. L’enseignante ne baisse pas les bras pour autant. «Dans chaque élève qui a un TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), il y a un super pouvoir et on essaie d’utiliser ce super pouvoir et le mettre à profit. Dans notre projet, j’ai exploité le naturel de chacun», explique-t-elle. En fonction des forces de chacun, elle a pu leur donner différents rôles que ce soit en informatique, en photographie, à l’animation, par exemple.

Mme Lacombe collabore depuis des années avec le Club de l’âge d’or. Comme ses élèves ont souvent de la difficulté à faire des exposés oraux, elle organise des activités avec les ainés au cours desquelles les élèves «ont des missions» et doivent interagir avec les membres du club. Pendant ce temps, l’enseignante se promène et évalue les élèves.

Un riche échange

La présidente du Club, Louise Maher, est elle-même enseignante et aime beaucoup cette connexion intergénérationnelle. «Ce qui est beau, c’est de voir le sourire des ainés et des jeunes. Il n’y a pas d’âgisme, pas de préjugés : ah les jeunes sont comme ci! Les vieux sont comme ça! C’est pour ça que c’est important pour moi de favoriser ça», exprime-t-elle.

Dans le cas précis du projet Mon histoire en héritage, les participants des deux générations en retirent une expérience positive. Jeanne Charrette-Rusnack a aimé parler du passé avec des plus jeunes. «C’est tellement agréable. J’adore voir les yeux des jeunes quand ils sont intéressés et ils font : en ouin !», confie-t-elle.

François-Louis Rochefort, un des élèves de Jacques-Leber, a bien aimé en apprendre davantage sur la vie des membres du Club de l’âge d’or. « Je réalise qu’ils sont débrouillards. Par exemple, s’ils avaient un vêtement brisé, ils ne vont pas le jeter, ils vont le garder pour faire autre chose ou le réparer», souligne-t-il.

Céline Bilodeau et Ludovick Thibodeau. (Photo : Le Reflet – Denis Germain)

La chargée de projets du Carrefour jeunesse-emploi Émilie Beaulieu-Gamache a été inspirée par une initiative semblable réalisée dans un CJE de Portneuf pour le projet avec l’école Jacques-Leber. 

«J’ai extrêmement à cœur les projets intergénérationnels. C’est enrichissant autant pour les ainés que pour les jeunes», constate-t-elle.

Georgios Galanopoulos et Jeanne Charrette Rusnack ont été jumelés dans le cadre du projet Mon histoire en héritage. (Photo : Le Reflet – Denis Germain)

Plusieurs chantiers en simultané à Sainte-Catherine

La Ville de Sainte-Catherine informe que plusieurs chantiers se dérouleront simultanément cet été. «Étant donné la proximité des écoles, les travaux sont prévus pendant la pause estivale. Considérant les vacances de la construction, il y a donc seulement 6 semaines pour effectuer ces travaux, ce qui explique les chantiers simultanés», précise la Municipalité au Reflet. 

Boul. Marie-Victorin

Le boul. Marie-Victorin, entre la rue Jogues à Sainte-Catherine et la limite de Delson, sera complètement fermé à la circulation du 25 juin au 19 juillet.

La Municipalité procédera à l’installation du pavage final, des bordures et des trottoirs, à la construction de traverses en pavé uni et à la réparation de déficiences en lien avec la réfection de ce secteur réalisée en 2023. Aucune circulation ne sera possible sur Marie-Victorin dans la zone de travaux, précise la Ville.

Les usagers de la route devront faire le détour par la rue Jogues, le boul. Saint-Laurent et la rue Principale à Delson. Les commerces situés sur le boul. Marie-Victorin à Delson, dont la clinique médicale Le Trait d’union, demeureront accessibles. 

Boul. des Écluses 

Du 25 juin au 30 août, la circulation sur le boul. des Écluses se fera sur une seule voie à contresens, entre le boul. Saint-Laurent et le boul. Marie-Victorin. Des signaleurs et de la signalisation temporaire seront sur place pour faciliter les déplacements. 

Les travaux qui y sont prévus comprennent le planage du pavage, la mise en place d’une nouvelle couche d’asphalte ainsi que la réfection de trottoirs et de bordures à certains endroits. 

Les cyclistes devront emprunter d’autres pistes cyclables dans le secteur pour circuler. 

Rue Lamarche 

Du 25 juin au 19 juillet, la rue Lamarche sera entravée entre le boul. Marie-Victorin et le parc de la Providence, alors qu’elle entrera dans sa dernière phase de travaux. Ceux-ci consisteront à l’installation du pavage final, aux bordures et trottoirs, à la construction de traverses en pavé uni et à la réparation de déficiences en lien avec les travaux réalisés l’année dernière.

La circulation locale sera permise, sauf pendant l’étape du pavage qui entraînera la fermeture complète de la rue pendant environ deux jours à déterminer. 

Rues des Bateliers et du Phare

La Ville informe que des travaux sont également prévus sur les rues des Bateliers et du Phare, du 2 juillet au 6 septembre. Cependant, les détails restent à confirmer et seront dévoilés plus tard. 

Mairie de La Prairie : un citoyen annonce déjà sa candidature

Plus d’un an avant les élections municipales prévues à l’automne 2025, un premier citoyen a annoncé sa candidature à la mairie de La Prairie. Dans un communiqué qu’il a fait parvenir le 20 juin, Normand Vocino dit vouloir «travailler en étroite collaboration avec tous les membres de notre communauté pour bâtir une ville plus prospère, inclusive et durable».

Celui qui se considère profondément attaché à sa communauté dévoile que sa plateforme de campagne se concentre sur quatre axes principaux. Entre autres, il désire s’attaquer à la qualité de vie afin de «renforcer les services communautaires, d’améliorer les infrastructures et d’assurer la sécurité de tous les résidents». Il veut également favoriser la participation citoyenne pour «encourager la transparence et la participation des citoyens dans le processus décisionnel».

De plus, Normand Vocino veut se concentrer sur l’environnement et la durabilité afin de «promouvoir des initiatives écologiques et durables et d’améliorer les espaces verts et réduire l’empreinte carbone de la ville». Il veut également se pencher sur le développement économique responsable pour «encourager les petites et moyennes entreprises locales et pour attirer de nouveaux investissements et créer des emplois».

«Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, j’aurai l’immense privilège de vous présenter l’équipe avec laquelle j’ai l’intention de redorer l’image de la ville. Une équipe compétente, diversifiée et une équipe de talents qui a, autant que moi, à cœur le bien des Laprairiennes et des Laprairiens», a indiqué M. Vocino.

Réalisations

Normand Vocino dit avoir occupé plusieurs fonctions auprès des gouvernements municipaux, provinciaux et fédéraux et détient une grande connaissance des différents niveaux politiques canadiens. Aux dernières élections, le Laprairien était l’attaché politique du parti du maire défait Donat Serres.

M. Vocino dit avoir siégé auprès de plusieurs conseils d’administration, dont celui de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand-Roussillon et est l’un des responsables du tournoi de golf Les petites bedaines pleines. Il est également PDG d’un cabinet de relations publiques à son nom.

Ensemble logement : une nouvelle plateforme démystifie le logement social

Huit organisations se sont rassemblées pour créer Ensemble logement, une plateforme destinée aux équipes et intervenants des municipalités des cinq MRC de l’ouest de la Montérégie, dont Roussillon. Ils souhaitent ainsi mousser la construction de logements sociaux sur leur territoire.

«[Le plan] est de ramener les informations les plus utiles pour notre public cible qui veut travailler et développer le logement», indique Maude Bégin Gaudette, travailleuse communautaire pour le Centre intégré de santé et des services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO).

Mme Bégin Gaudette estime que le logement est un bien essentiel qui sert de point de départ dans une vie. Elle rappelle que la Société d’habitation du Québec rapportait en 2011 que chaque dollar investi dans le logement social générait 2,30$ en retombées économiques pour la communauté. Des études sont en cours pour connaître le coût sociétal lié à une personne en situation d’instabilité résidentielle qui ne peut pas se loger.

«C’est un droit et non un privilège, martèle-t-elle. Le logement social est un investissement, pas une dépense.»

Les intervenants qui souhaitent «comprendre en quoi le logement hors du marché spéculatif est une stratégie sur laquelle miser pour développer une offre en matière d’habitation qui est accessible pour tous et qui est bénéfique pour les communautés» pourront trouver une foule de renseignements  chaque étape du processus de développement de projet, estime le regroupement.

Le but est de «redonner le pouvoir aux élus d’être des alliés en matière de logement social», ont expliqué les organismes dans la présentation de la plateforme. Ils rappellent que le logement est un déterminant social de santé sur la population, puisque selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), «le logement idéal favorise la santé physique et mentale […] procure à ses occupants une certaine sécurité psychologique, des liens physiques avec leur communauté et leur culture ainsi que le moyen d’exprimer leur individualité».

Témoignages

Plusieurs intervenants ont utilisé la plateforme Ensemble logement avant son lancement, dont Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield, Isabelle Morin, conseillère municipale de Sainte-Catherine, et Isabelle Dubuc, de l’Élan des jeunes à Châteauguay. Ils ont partagé leurs commentaires lors d’une conférence en ligne le 17 juin.

«[Cette plateforme] est un avantage au niveau des définitions qui sont plus claires, estime le maire Lemieux. La définition de logement abordable est très galvaudée, puisqu’on doit abandonner la notion de marché.»

Celui qui gère une ville où il y a un taux d’inoccupation de près de 0,1% note également le côté pratique de retrouver l’ensemble des programmes offerts au même endroit, mais suggère de produire un tableau qui les différencie.

Bien qu’elle juge que les renseignements disponibles sur la plateforme sont pertinents, Mme Morin croit pour sa part que la masse d’informations peut être dense pour un élu et suggère de les resserrer. Elle aimerait également que la plateforme soit présentée aux départements de l’aménagement du territoire et du développement économique.

Quant à Mme Dubuc, elle explique que les jeunes manquent de temps pour trouver un logement durant leur séjour d’hébergement de trois mois à l’Élan des jeunes. Elle estime que cette plateforme pourrait les aider en ce sens.

La co-directrice de la ressource d’hébergement note que l’explication du syndrome du pas dans ma cour» permet de comprendre ce que la cohabitation peut amener à une communauté. D’après la Société canadienne d’hypothèque et de logement, ce syndrome fait référence à «une résistance d’une personne à accepter quelque chose représentant une menace ou qui est située sur son territoire, ou comme une résistance des résidents du voisinage à un projet de construction proposé, notamment public, qu’on considère comme dangereux, inesthétique, etc.». Le regroupement propose de renverser la vapeur en «démontrant la crédibilité du projet, ses appuis, son utilité et sa nécessité».

Organisations participantes

-CISSS de la Montérégie Ouest;

-Direction de santé publique de la Montérégie;

-Groupe de ressources techniques Sud-Ouest;

-Groupe de ressources techniques Rive-Sud;

-MRC des Jardins-de-Napierville;

-Corporation de développement communautaire des Jardins-de-Napierville;

-Pôle d’économie sociale de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent;

-Concertation Horizon.